Exemple de correction

Si vous ne vous en êtes pas encore rendu compte, vous vous en apercevrez vite :

il est plus facile de corriger les autres que de se corriger soi-même. 

Il ne s'agit pas seulement de traquer les fautes d'orthographe, les structures

grammaticales bancales, les répétitions, les phrases lourdes, et les incohérences,

mais également de donner et d'expliquer son ressenti sur le texte et les personnages,

d'en dégager les points forts et les points faibles.

Libre ensuite à celui qui reçoit votre "bêta" d'apporter les modifications qu'il jugera

lui-même nécessaires. En général, et je parle d'expérience, il faut un petit moment

avant d'en digérer certaines.

La plupart du temps, ce sont celles-là qui vous font progresser.

Si vous êtes novice en la matière, voici un exemple dont vous pouvez vous inspirer :

1) Mon texte :

Kimai inspira un grand coup et le soleil printanier, radieux encore un instant auparavant, disparut. Tandis qu’une énième fois, l’angoisse le saisissait, l’enfant eut une pensée émue pour sa mère restée seule avec ses sœurs à labourer et ensemencer le petit lopin de terre derrière leur maison. Il avait un jour caressé l’espoir de s’enrôler dans l’ost de la forteresse de la Rouelle, mais depuis lors, ce rêve d’avenir glorieux s’était évanoui ; Kimai accomplissait désormais son devoir filial au cœur de la mine.

Les filons de plomb argentifère dégagés au cours de l’hiver par l’équipe de bosseyeurs à laquelle appartenait son père s’étaient révélés d’une qualité exceptionnelle, mais pour une grande part, inaccessibles. Même si l’exploitation possédait une dizaine d’entrées différentes, le quartzite de la Géhenne était dur et il était vain de vouloir le creuser avec un pic ou une pointerolle, même très affûtés.

Pour percer de nouvelles ouvertures, les mineurs établissaient des bûchers au pied des affleurements rocheux. De leur rapide montée en température dépendait le degré de fissuration de la matière, et bien sûr, les dimensions des conduits forés. Mais les mélèzes utilisés pour cette technique dite de « la taille au feu » commençaient à se faire rares sur les pentes et cette fois, faute de combustible, nombre d’excavations s’étaient révélées bien trop exiguës pour être atteintes et abattues par une main-d'œuvre adulte. Le contremaître avait alors exigé que les bosseyeurs redescendent au village et ramènent leur plus jeune fils. Sans eux, ils ne seraient pas réembauchés.

2) La "bêta-lecture" sur plusieurs échanges de mails (parce que nous sommes toutes deux des pinailleuses)

Mon texte en noir, le premier commentaire de ma "bêta-lectrice" en rouge, ma réponse en bleu, et sa réponse à ma réponse en vert souligné ! Je tiens d'ailleurs à souligner que ma "bêta-lectrice" vient de publier son premier roman que vous pouvez vous procurer dans toutes les bonnes librairies : https://www.babelio.com/livres/Le-Sausse-Le-Jarwal/843336

Depuis, il y en a eu un autre : https://www.babelio.com/livres/Patricia-Le-Sausse-Le-Miskarel/1011384  

Kimai inspira un grand coup et le soleil printanier, radieux encore un instant auparavant, disparut. (C’est lui qui le fait disparaître ?) c’est justement pour qu’on le croie alors qu’il entre dans la mine, je trouvais ça amusant… ça ne l’est pas ? Cela m’a plus interpellée qu’amusée. Ça m’a sortie de ma lecture, c’est un peu gênant dès les premières phrases du début du roman. Tandis qu’une énième fois, l’angoisse le saisissait, (pourquoi ?) il a peur, il est un peu claustro, comme moi…D’accord, mais le lecteur ne le sait pas. Il pourrait y avoir un tas d’autres raisons l’enfant eut une pensée émue pour sa mère restée seule avec ses sœurs pour labourer et ensemencer le petit lopin de terre derrière leur maison. Lui-même avait un jour caressé l’espoir de s’enrôler dans l’ost de la forteresse de la Rouelle, mais depuis lors, ce rêve d’avenir glorieux s’était évanoui. Kimai accomplissait désormais son devoir filial au cœur de la mine. (et là, il y est ?) ben oui…avec le soleil qui disparaît, ça me parait évident… ça ne l’est pas ? Ben non, il peut y penser au fond de son lit.

Les filons de plomb argentifère dégagés au cours de l’hiver par l’équipe de bosseyeurs (les mots soulignés me sont inconnus) les mineurs qui creusent les galeries, j’ai décidé de virer les explications de vocabulaire car après tout, il n'y en a jamais dans les bouquins… à laquelle appartenait son père s’étaient révélés d’une qualité exceptionnelle, mais pour une grande part, inaccessibles. Même si l’exploitation possédait au moins une dizaine d’entrées différentes, le quartzite de la Géhenne était dur et il était vain de vouloir le creuser avec un pic ou une pointerolle, même très affûtés.

Pour percer de nouvelles ouvertures, les mineurs établissaient (l’emploi de l’imparfait donne l’impression que cela se passe en ce moment. Pourtant cela ressemble à un rappel du passé) je parle du printemps au début, au moment où Kimai entre dans la mine, ensuite, ce sont des explications pour préciser pourquoi il se trouve là, ici j’ai utilisé l’imparfait car il s’agit d’une pratique habituelle hivernale, transition avec l’emploi du pqp au dessus pour une action qui s’est faite au cours de l’hiver. Ce n’est donc pas clair ? Pas trop, on a l’impression que ça se mélange et qu’il y a un souci de concordance des temps des bûchers au pied des affleurements rocheux. De leur rapide montée en température dépendait le degré de fissuration de la matière, et bien sûr, les dimensions des conduits forés. Mais les mélèzes ce sont des conifères qui brûlent bien, pas comme les pins ou les sapins utilisés pour cette technique dite de « la taille au feu » commençaient à se faire rares sur les pentes (donc c’était bien un rappel du passé) oui, ça pose vraiment un problème ? (au niveau du temps employé, oui. ça n’est pas assez marqué) et cette fois, faute de combustible, (j’en déduis que les mélèzes sont des arbres, ce n’est pas évident à la première lecture quand on ne le sait pas) le terme est souvent employé dans les descriptions de forêt, j’ai l’impression d’avoir toujours su ce que c’était comme arbres, mais il vrai que j’habite près des Vosges où il y en à plein et que j’ai une cheminée ! nombre d’excavations s’étaient révélées bien trop exiguës pour être atteintes et abattues par une main-d'œuvre adulte. Le contremaître avait alors exigé que les bosseyeurs redescendent au village et ramènent leurs plus jeunes fils (au singulier. Ils n’en ont qu’un chacun) effectivement Sans eux, ils ne seraient pas réembauchés.

3) Le texte revu

J'ai décidé de ne modifier vraiment que la partie explicative :

Kimai inspira un grand coup et le soleil printanier, radieux encore un instant auparavant, disparut. Tandis qu’une énième fois, l’angoisse le saisissait, l’enfant envia ses sœurs restées avec leur mère à labourer et ensemencer le petit lopin de terre derrière leur maison. Il avait un jour caressé l’espoir de s’enrôler dans l’ost de la forteresse de la Rouelle, mais depuis lors, ce rêve d’avenir glorieux s’était évanoui ; Kimai accomplissait désormais son devoir filial au cœur de la mine.

Les filons de plomb argentifère dégagés au cours de l’hiver par l’équipe de bosseyeurs à laquelle appartenait son père s’étaient révélés d’une qualité exceptionnelle, mais pour une grande part, inaccessibles. Même si l’exploitation possédait une dizaine d’entrées différentes, le quartzite de la Géhenne était dur et il était vain de vouloir le creuser avec un pic ou une pointerolle, même très affûtés.

Les mélèzes utilisés pour la taille au feu commençaient à se faire rares sur les pentes et cette fois, faute de combustible, la température des bûchers établis au pied des affleurements rocheux n'avait pas été suffisante. Nombre d’excavations s’étaient révélées bien trop exiguës pour être abattues par une main-d'œuvre adulte, et le contremaître avait alors exigé que les bosseyeurs redescendent au village chercher leur plus jeune fils, sans quoi, ils ne seraient pas réembauchés.

 A consulter également, ce lien vers le blog de Stoni : http://stoni1983.over-blog.com/article-pimp-my-prose-ou-des-tuyaux-tout-cons-pour-mieux-ecrire-62606900.html vous y trouverez une foule de conseils éclairés pour vous améliorer, ainsi qu'une autre vision de la lecture-correction.

Mais aussi, pour ceux qui veulent aller plus loin, les conseils que l'on peut trouver sur ImperialDreamer (avec l'aimable autorisation de son auteur, Mémoire du Temps) :

 

Bêta-lecture et lecture.

 

Le forum Imperialdreamer dit Idey vous propose ici des suggestions pour distinguer les différentes formes de lecture d’un texte.
L’objectif des membres du forum n’est pas de demander aux lecteurs un avis type Facebook, "j’aime !" ou l’inverse, preuve d’une lecture survolée et qui n’apporte rien à l’auteur.
Alors qu’est-ce que la bêta-lecture par rapport à la lecture approfondie et les niveaux de lecture intermédiaires.

Niveau 1 : lecture approfondie. C’est le minimum demandé sur notre forum. Cela n’aide l’auteur que globalement à savoir l’accueil de son texte, le ressenti global, la cohérence de l’ensemble et l’avis subjectif du lecteur. Ce n’est donc qu’un avis argumenté, rien de plus et cela n’a souvent que valeur statistique.
Lorsqu’un lecteur aborde un texte déjà travaillé et amélioré et qu’il n’a rien à ajouter à ce qui a été dit, une lecture de ce genre peut se justifier. Mais si vous trouvez le texte très critiquable, vous devrez obligatoirement argumenter pour justifier cet avis négatif.


Niveau 2 : la bêta-lecture. Elle consiste à réaliser une lecture critique d'un texte en dégageant ses points forts comme ses points faibles et en traquant les éléments qui nuisent à la compréhension de l’histoire, aussi bien sur le fond que sur la forme.
– Sur la forme, ce sera :
· Orthographe, grammaire, cohérence du temps des verbes, ponctuation.
· Répétitions ou oublis de mots.
· Utilisation trop fréquente de certaines formes qui altèrent la fluidité de lecture (trop d’adverbes, notamment modaux ou se terminant en "ment", trop de participes présents, abus d’adjectifs, des pronoms relatifs "qui" et "que" ou personnels, utilisation exagérée de verbes faibles ou fourre-tout).
· Forme ou architecture des phrases (notamment trop courtes qui hachent la lecture, ou trop longues qui font perdre le rythme de lecture).
· Vocabulaire incongru (en fonction du texte).
· Erreurs de présentations (typographie, majuscules accentuées ou non, présentation du texte, paragraphes trop longs ou trop courts…).
· Cette analyse permet aussi de distinguer les tics de chacun et de le lui signaler.


– Au niveau du fond :
· Incohérences de tout ordre, scénario, oubli de phrases qui empêchent le lecteur de comprendre, redites inutiles, cheminement illogique (personnages morts qui reviennent soudain en scène ou…), parties inutiles qui déconnectent le lecteur de l’ambiance.
· Erreurs (historiques, d’époques, géographiques, scientifiques …).
· Personnages fades, caricaturaux ou trop peu individualisés.
· Dialogues plats, inutiles, imprécis (on ne sait qui parle), incongrus…
· Descriptions (absence, insuffisance – on ne visualise pas – ou trop détaillées au point d’être indigestes et de perdre le fil du récit).
· Et, bien sûr, ne pas oublier de souligner lorsqu’une partie vous plaît… Même si le texte semble particulièrement faillible.

Pour conclure, le lecteur doit donner un avis circonstancié basé sur l’analyse qui précède (assez objective), savoir aussi relever les faiblesses, mais aussi les forces du texte, et donner un avis personnel, subjectif forcément mais argumenté, sur le texte lui-même, par exemple en commentant certaines parties.

Niveaux intermédiaires : Pour différentes raisons, on peut souhaiter pousser un peu plus loin la lecture approfondie tout en n’effectuant pas une bêta-lecture ou commencer une bêta-lecture et sentir qu’on ne peut continuer.
Un texte trop imparfait empêche souvent une vraie bêta-lecture, et le lecteur peut préférer donner un premier sentiment tout en fournissant des aides pour corriger les principaux défauts. De même si le lecteur ne peut terminer sa lecture à cause des nombreuses imperfections.
Dans le cadre de la lecture complète d’un roman ou d’une novella, le lecteur peut bêta-lire une partie, mais se contenter d’une lecture très approfondie du reste du texte afin de donner un avis général sur l’œuvre. Notamment en signalant les fautes, répétitions, imperfections…
De même lorsqu’un lecteur aborde un texte déjà maintes fois travaillé et amélioré et qu’il n’a rien à ajouter à ce qui a été dit.

Comment rendre compte de sa lecture, bêta ou non ?
Le commentaire long et détaillé d’un texte doit de préférence être mis en spoiler en ne laissant que les conclusions visibles hors de ce spoiler afin de faciliter la lecture des autres membres. Lors du détail de l’analyse, il faut :
· Tenter d’être le plus objectif possible.
· Ne pas reformuler à la place de l’auteur, ne pas réécrire ses phrases : vous n’êtes pas le créateur de cet écrit ! Par contre vous pouvez indiquer des références pour que le membre puisse trouver tout seul les renseignements.
· Signaler les fautes sans les corriger. Et si vous doutez de la faute, ne l’indiquez pas comme faute, écrivez au besoin un commentaire. Ne donnez jamais de fausses pistes !
· Ne pas souligner toutes les répétitions si certaines paraissent volontaires (notamment les mots sans synonyme, par exemple ceux propres au texte).
· Relever aussi, si vous le constatez, qu’une partie est pleine de clichés, si par contre c’est général, reportez cet avis en fin.
· Si beaucoup de défauts apparaissent au niveau de la fluidité, souligner-les sans les commenter et rapporter ce défaut lors du commentaire global. De même si la gestion des conjugaisons est aberrante, parlez de ce problème dans la conclusion. Si quelques erreurs d’accord des temps se sont glissées dans l’écrit, signalez-les en fautes.
· Ne pas hésiter à commenter telle ou telle partie.
· Ne pas hésiter à souligner telle ou telle partie pour dire que vous aimez.

Au niveau de l’avis général, n’oubliez pas de rappeler à un moment la présence de problèmes récurrents liés à la fluidité, aux répétitions, aux conjugaisons, à la cohérence des temps ou autres faiblesses… ou dites votre satisfaction au niveau de la rédaction.
À ce niveau vous pouvez aussi signaler que c’est plein de clichés ou que ce texte vous rappelle fortement un écrit connu ou que vous avez lu en en citant les références.
Le reste tient beaucoup du subjectif. Il est donc vivement conseillé de le préciser au moins à ce moment. Mais, inutile d’en rajouter non plus. On peut dire que cet écrit est très faible, mais évitez le "C’est nul !" (ou pire) et ne jugez pas trop le fond alors.
Si vous n’aimez vraiment pas, posez-vous la question "Pourquoi ?" avant de le dire. Cela peut être lié à un genre que vous n’aimez pas, à un style ou une forme de rédaction que vous n’appréciez pas ou ne connaissez pas. Vous avez consacré souvent une heure ou bien plus à cette lecture, essayez de rendre votre avis utile à l’auteur tout simplement pour ressentir l’impression de ne pas avoir perdu votre temps. Plus vous serez pédagogue, plus l’auteur comprendra que son bébé est né avec des défauts qu’il faut vite soigner. Ne mentez pas non plus pour trouver des qualités là où il n’y en a pas, ce serait rendre un fort mauvais service à l’auteur.
N’oubliez jamais que vous aussi, au début, vos textes n’étaient guère satisfaisants.
Toutefois, si l’auteur a l’habitude d’être bêta-lu, vous pouvez être bien plus direct qu’avec un débutant.
Revenez voir si l’auteur a corrigé son texte et relisez-le alors. Si vous pensez que l’amélioration est sensible, dites-le lui et reprenez les points encore à revoir ou nouvellement apparus. Mais n’oubliez jamais que l’auteur est seul maître de son écrit.

Comment réagir à une lecture, bêta ou non, d’un de ses écrits ?
Avant de proposer votre texte, relisez-le, passez une vérification orthographique ou grammaticale au moins avec un logiciel de traitement de texte. Ceux-ci ne sont pas fiables à 100% et ne signalent pas toutes les fautes, mais suffisamment pour que cela vaille le coup de vérifier. Un texte bourré de fautes détourne certains lecteurs et d’autres ne feront que le corriger sans aller plus loin dans l’analyse.

Si vous n’avez que peu d’expérience en ce domaine, dites-vous qu’une partie de vos lecteurs en a par contre bien plus aussi bien comme auteurs, lecteurs assidus ou en bêta-lectures… il serait dommage de ne pas en profiter.
Tous vos lecteurs ont consacré un temps conséquent pour lire vos écrits : certes les remarques faites peuvent entraîner un travail important de correction, mais vous devez aussi répondre à certaines questions ou remarques de vos bêta-lecteurs sinon ceux-ci risquent fort de ne pas vous relire de si tôt. Si vous estimez que tels ou tels commentaires ou corrections n’ont pas lieu d’être, au moins dites que vous réfléchissez, ou refusez en le justifiant.
Si vous ne comprenez pas les remarques et avis, n’hésitez pas à entamer le dialogue.
Si votre texte ou une partie entraîne des opinions divergentes des lecteurs, privilégiez de préférence celles qui émanent de lecteurs expérimentés ou ayant été le plus loin dans l’analyse de votre écrit, à moins que vous estimiez que d’autres, aux avis divergents, semblent avoir mieux compris vos intentions. Lancez peut-être un débat à ce sujet.
Ne vous formalisez pas trop de la sévérité de certains. Au début, c’est toujours difficile d’entendre que vos écrits dont vous étiez si fiers ne sont guère parfaits et nécessitent un travail conséquent de relectures et de corrections. Cela fait partie du job d’un auteur et les cas d’écrivains aux œuvres éditables sans re-travail sont rares. Un auteur seul est souvent mal placé pour relire son texte à la perfection, il ne peut tout voir.
Par contre, restez propriétaire de vos textes. Non seulement les lecteurs ne savent pas tout du récit et de vos intentions, mais ils ne sont pas infaillibles, ne connaissent pas votre style. Si vous sentez que certains conseils prodigués ne peuvent être pris en compte, dite-le. Par contre si presque tous vos lecteurs signalent le même problème, reprenez la partie concernée. Il y a sans doute quelque chose à revoir !
Et surtout, sur ImperialDreamer, on rend la pareille aux autres ou même on donne un peu plus.

Que vous soyez l’auteur lu ou le lecteur, n’oubliez jamais de rester courtois entre vous. Ce n’est qu’un texte dont vous débattez, ne l’oubliez jamais.