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Bonjour à toutes et à tous.

Depuis 2013 que corrigeons-nous existe grâce à vous, le site était dans son jus et n'avait guère évolué. C'est chose faite aujourd'hui avec ce nouveau logo (je remercie mon fils Léo au passage pour sa magnifique photo), et ce blog consacré à mes tribulations pour l'auto-édition de mon premier roman (enfin le cinquième, mais le premier à voir réellement le jour) Vice-vers’Âmes.

Pourquoi me demanderez-vous ? Parce que pendant que j’y suis, autant vous faire gagner du temps et vous éviter de le perdre dans toutes les embûches qui ont parsemé mon parcours !

Et désolée pour l'organisation de ce blog, l'ordre des catégories est impossible à gérer...

Couverture...et le reste

Le 19/10/2018

N’attendez pas le dernier moment, songez-y bien avant d’avoir terminé l’écriture, les illustrateurs ont beaucoup de travail et n’attendent pas après vous !

Visitez leur site, demandez des devis à ceux dont le travail vous plaît.

Surtout, pensez également à lister tous vos besoins en la matière et notamment en terme de promotion.

En effet, je n'avais pas songé à demander à Yann Delahaie (eacone.com), que je salue au passage, de prévoir dès le départ le fichier pour le roll-up ou kakemono que j'ai fait réaliser chez Vistaprint (là aussi pensez à visiter régulièrement leur site pour vous tenir à l'affût des promos). En effet, mon illustrateur ne travaillant pas en vectoriel, mais en pixels, il a dû retravailler le fichier et nettoyer l'image afin d'optimiser le rendu en 0,85 cm sur 200 cm et m’éviter une bannière immonde avec des gros carreaux… demandez lui aussi un fichier aux dimensions 5,5x21 pour les marque-pages.

Pour en revenir à Vistaprint, je suis très satisfaite de leurs services, mais inutile d'y chercher ces derniers, ils n'en produisent plus. Par contre, demandez à votre imprimeur de vous les fournir gratuitement dans les chutes de couverture dont il ne fera rien. 

Œuvres musicales

Le 19/10/2018

Un autre facteur a également beaucoup retardé la publication de mon projet : les demandes d’autorisation de citations d’œuvres musicales. Car dans la peau de cette jeune fille qui fait ses débuts dans les salons parisiens du XIXe siècle, Samuel, le héros, se retrouve contraint de chanter en public ainsi que s’exécutaient autrefois les demoiselles. Aussi, j'avais trouvé amusant de lui faire fredonner des chansons de notre époque.

Pensant en toute bonne foi me prévaloir du droit de courte citation, j’avais passé outre sauf pour une dont la longueur ne me le permettait pas (pour ceux qui ont lu ou lirons Vice-vers’Âmes, il s'agit de la dernière).

À cette occasion, j'en avais profité pour demander des éclaircissements sur les autorisations à mon interlocuteur chez Universal (qui détient aussi les droits des éditions Durand).

Sa réponse m’a laissée pantoise :

Concernant les autorisations, merci de noter que pour les œuvres musicales, quelle que soit la longueur de la citation, une demande d’autorisation est nécessaire.

Regloups ! J’ai dû revoir ma copie. J'ai conservé celles que je n'avais pas envie d’escamoter et me suis contentée d'évoquer les autres, pardon Zazie !

Pour vos investigations, rendez-vous sur le site de la Sacem : www.sacem.fr

Tout en bas de la page d’accueil, est inscrit en rouge LE REPERTOIRE DE LA SACEM, vous tapez le titre, puis le nom de l’interprète ou de l’auteur/compositeur, puis rechercher. Pour chaque titre : « voir les détails », cliquez et vous aurez des informations comme éditeur et/ou sous éditeur avec l’adresse et souvent avec le numéro de téléphone.

Mais même si la SACEM inventorie les œuvres, leurs auteurs et/ou compositeurs et leurs éditeurs, c'est finalement assez compliqué de savoir à qui s'adresser entre les labels, les maisons de disques, les maisons d’édition, etc.. Et quand les droits sont détenus conjointement, c’est encore une autre histoire !

Pour chaque demande, j'ai eu à fournir un résumé du livre et l'extrait de la scène concernée, et même dans la langue de Shakespeare (merci Camille !). Ensuite, il a fallu attendre la réponse des ayants droit.

Si certains auteurs m'ont offert gracieusement leur autorisation, j'ai dû m’acquitter d’une redevance pour d’autres (c’est la différence entre gracieuse et aimable) et un, enfin deux puisque les droits sont détenus conjointement (paroles et musique) ont refusé. Refus du premier, aucune réponse de la maison d’édition du second.

Donc, avant de citer une chanson, demandez d’abord ou transformez le texte, car pour la parodie ou le pastiche, aucune autorisation n'est requise ;)

Dans Impression

Les joies du PDF

Le 19/10/2018

Le PDF à fournir à l’imprimeur a été lui aussi l’un de mes principaux soucis pour tenir mes délais. En fait, tout dépend du logiciel avec lequel vous écrivez.

Travaillant avec Word 2002 qui ne dispose pas de cette fonction, j'ai galéré à chercher des infos introuvables sur Internet sur la manière d’incorporer les polices, conditions sine qua non si vous ne voulez pas vous retrouver avec, par endroits, des paragraphes dans une autre police que celle que vous aviez pourtant choisie au départ.

Attention, le passage en PDF de Libre Office ne les intègre pas !

J’ai fini par prendre un abonnement Adobe, qui au final ne m’a pas proposé d'intégrer ces p***** de police, mais apparemment, il l’a fait d'office… Et comme on peut se faire rembourser en annulant l’abonnement moins de 14 jours après, cela ne m’a finalement rien coûté du tout !

Dans Impression

Imprimeur

Le 19/10/2018

Pourquoi suis-je passée par un professionnel et non par Createspace ou une autre plate-forme d’impression à la demande ?

  • Parce que cela m’a semblé être une usine à gaz et que je ne maîtrise pas la langue de Shakespeare (site, et assistance téléphonique ou par mail)
  • Que les exemplaires que j'ai eus entre les mains me plaisaient plus ou moins (mais il semblerait que la qualité se soit améliorée depuis) ;
  • Que j’ai besoin d’une certaine quantité pour remercier ceux qui m’ont aidée et pour en faire la promotion ;
  • Que j’avais budgétisé l’opération bien en amont et surtout, que j’avais de la place.

En plus, avec Createspace, le livre est fabriqué aux États-Unis et il y a des droits de douane, et ce, par colis. Un imprimeur revient donc moins cher, à condition de vendre son stock, et je me suis donné deux ans pour écouler les miens.

Toutefois, et je n’y avais pas pensé, l'impression à la demande vous octroie d’office une vitrine en ligne et vous permet de toucher le plus grand nombre, alors que si vous passez par un imprimeur et voulez être « vendu(e) » en direct sur Amazon, en formule pro vous aurez à payer une redevance mensuelle de 39 € HT sans oublier les frais de port nécessaires à l’envoi de vos bouquins dans leur entrepôt, et leur commission. Maintenant, reste Market Place, ou le programme Avantage à 49,99 TTC par an.

Mais après tout, si vous êtes à l’aise avec l’anglais, pourquoi ne pas cumuler les deux formules : Createspace pour être présent sur le géant Amazon (qui ne paie toujours pas ses impôts en France), et un imprimeur pour les salons, les amis, et la promo.

Mais revenons à nos moutons…

En ce qui concerne les professionnels, vous avez le choix entre deux options : la France (eh oui, c’est encore possible !) et ailleurs, en UE, ou même, en Chine.

Pour une question de bilan carbone, j'ai décidé de privilégier une fabrication en France. J'ai donc contacté trois sociétés en ce sens :

  • Copy-Média
  • SEPEC
  • TYPOLIBRIS (Princorp Group)

Imprimeur N° 1

Copy-Média ne répondant pas à ma demande en ligne, j'ai décroché mon téléphone. Et Ô surprise, la standardiste m’annonce qu’ils ne l’ont jamais reçue. Dans la foulée, elle s’enquiert du nom de mon parrain pour savoir à quel commercial adresser mon dossier. Grâce à cela, j'allais, paraît-il, bénéficier de 15 % de remise. Quelqu’un dans mon entourage me les ayant chaudement recommandés, j'ai donné son nom. De toutes les propositions obtenues, ce sont eux les plus onéreux. À se demander d'ailleurs à qui profite la fameuse ristourne, mais c'est de bonne guerre… et leur première offre était toutefois abordable.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu une flopée d’échantillons et notamment un livre qui m’a permis de constater que le papier bouffant ivoire 80 grammes était aussi bien que le 90 grammes choisi pour le devis initial.

« Chouette ! » me suis-je dit, cela me coûtera moins cher. Surtout que dans l’intervalle, j’avais revu les différentes marges de mon ouvrage pour correspondre à leur cahier des charges et « perdu » une bonne vingtaine de pages.

Que nenni ! Je suis passée de 1776 € TTC pour 392 pages en 16x24 à… 2025 € ! Non seulement la commerciale n’avait pas tenu compte du nombre de pages inférieur, mais, m’a-t-elle soutenu lorsque je lui ai demandé des explications sur cette envolée tarifaire, ma pagination était supérieure ! Au final, la raison était, je cite :

« le olin regular 90gr était en destokage et n’est plus disponible actuellement dans nos références donc je ne pourrai pas vous faire le livre avec ce papier.

Le bouffant ivoire en 80gr est donc en effet un peu plus cher car le tarif était un tarif destokage » (au cas où je n’aurais pas compris)

En conséquence, chez Copy-média, on vous envoie des échantillons qui ne correspondent pas au devis de départ… et surtout, on ne vous parle pas du nombre de pages idéal que doit comporter votre ouvrage pour l’impression, ce dont je m’explique plus loin.

Imprimeur N° 2

À la SEPEC, les tarifs sont imbattables. Bon, le grammage de la couverture est plutôt léger, 240 g au lieu des 255 g de Copy-Média, mais à la limite, les colis auraient été moins lourds à manipuler sur les salons… et il est vrai qu’entre-temps, j’avais imprimé une page test au format 16x24 et revu l’interlignage à la baisse (de 1,5 à 1,25) et réussi à descendre à 352 pages. Un soulagement, puisqu’on m’avait dit de favoriser un multiple de 32 pour obtenir un meilleur tarif. Chez eux, le devis se montait à 1255 € TTC, mais pour… 360 parce que cette société privilégie les multiples de 12 sur ce format.

Qu’à cela ne tienne, me voilà repartie pour retravailler mon nombre de pages, parce qu’avec 8 pages vierges à la fin en plus des 3 que l’on doit prévoir de toute façon ça faisait 11 en tout et que ça ne me plaisait pas beaucoup. Parvenue aux 348 requises, j’ai demandé des précisions sur le devis. Là où ça a coincé, c’est quand le commercial a répondu à côté de la plaque sur les conditions de paiement (il était inscrit 0 sans autre instruction) et que mon ego, je l’avoue, n’a pas pu s’empêcher de le lui faire remarquer avec un « copié collé » de ma question et de sa réponse lorsqu’il m’a soutenu m'avoir répondu parfaitement… Du coup, il n’a plus jamais donné suite malgré mes deux relances. Ego quand tu nous tiens !

Heureusement, enfin si l'on peut dire, vous jugerez vous-même, j'avais amorcé les transactions avec l'imprimeur numéro 3…

Imprimeur N° 3

TYPOLIBRIS PRINTCORP GROUP

Malgré un tarif supérieur de 169 € par rapport à la SEPEC, c’est celui que j’ai choisi. Pourquoi ? Toujours pour mon bilan carbone ! En effet, cette société contribue à l’avenir de la planète en plantant les livres de demain. Combiner l’impression en France et le reboisement d'une forêt bretonne me paraissait important à l'aube de l'effondrement annoncé de notre civilisation même s’il s’agit d’une goutte d'eau dans l'océan, surtout si je vous apprends qu'au final Vice-vers'Âmes sera fabriqué… en Union Européenne ! C'est ce que j'ai découvert en arrivant au terme de la vérification de mon BAT, mercredi 3 octobre 2018.

Bien sûr, j'ai tout de suite sauté sur mon téléphone et appelé mon commercial qui durant tous nos échanges jusqu’alors s’était toujours montré disponible et réactif. Sur la route pour se rendre en clientèle, ce dernier m’a renvoyé vers le responsable du service concerné pour lui faire changer les mentions légales.

Mais le second BAT indiquait : imprimé par Printcorp Group (Paris). Bref, on jouait sur les mots… j’ai donc demandé pourquoi « Imprimé en France » n’était pas possible, si mon ouvrage l’était bien. Tout simplement parce qu’à ce tarif, il ne l’était pas ! « Vous comprenez Madame, plus personne n’imprime en France de nos jours ! » Ben voyons ! Pourtant, les mails en ce sens du commercial le stipulaient bien, puisqu’il m'offrait même de me fournir des prix encore plus attractifs avec une impression à l’étranger ! Finalement, l’on m’a proposé trois choix :

« Suite à notre échange, j'ai bien noté que vous reveniez vers nous demain pour nous indiquer votre marche à suivre pour la production de votre dossier "18070127 - LIVRE BROCHE" .

Pour MEMO, les trois options possible :

 -1) on continue en l'état ce qui a été commencé, avec une production hors France, pour une livraison avant le 02 Novembre,

 -2) on étudie votre dossier avec une production en France, avec l'incidence de prix évoqué,

 -3) on annule ce dossier. »

Ce que j’ai compris de ce mail, c’est « si tu veux ton bouquin pour ton salon parisien du 2 novembre et ne pas perde ton acompte, tu te tais et tu signes ton BAT ! »

La mort dans l'âme, j'ai dû ravaler ma rancœur et m'asseoir sur mon made in France. Alors, un conseil, si c’est important pour vous comme ça l’était pour moi, faites-vous bien confirmer le lieu d’impression sur votre bon de commande. Perso, on ne m'y reprendra plus ! D’autant plus qu’un mail de mon interlocuteur privilégié m’a annoncé la semaine dernière une livraison entre le 17 et le 18 octobre ! Résultat, j'aurais sans doute eu le temps de relancer la SEPEC en passant directement par leur standard et en leur demandant à changer de commercial.